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De plus en plus de communes s’équipent de systèmes de vidéoprotection urbaine pour lutter contre la délinquance en général. Où peuvent-elles installer des caméras ? Dans quel but ? Quelle maintenance est nécessaire pour le système de vidéoprotection d’une ville ? Voici nos explications.
Quels lieux placer sous vidéoprotection en ville ?
Une commune est autorisée à placer sous vidéoprotection, les lieux ouverts au public ainsi que les lieux privés dont elle est propriétaire.
La vidéoprotection urbaine consiste ainsi à placer sous surveillance certains lieux jugés à risques, au regard de la configuration du territoire communal et des évènements qui s’y produisent.
La voie publique
Une commune peut décider d’installer une vidéoprotection sur la voie publique, pour améliorer la sécurité et préserver la tranquillité des administrés. Il peut s’agir de tout un quartier ou seulement des artères principales.
Souvent, les axes de fuite que sont les entrées et les sorties de ville sont sous vidéoprotection.
En effet, ces voies sont un lieu de passage quasi obligatoire pour des malfaiteurs qui souhaitent s’enfuir après avoir commis un délit.
Les points d’accès stratégiques aux zones pavillonnaires peuvent aussi faire l’objet du déploiement de caméras de vidéoprotection urbaine, afin de mieux lutter contre les cambriolages.
Il en est de même pour les zones d’activités commerciales et industrielles situées sur le territoire communal. En effet, ces endroits sont souvent désertés la nuit.
Une vidéosurveillance des commerces en extérieure permet de lutter efficacement contre les vols, cambriolages et dégradations.
Les lieux et espaces publics
La vidéoprotection urbaine peut aussi concerner les abords des établissements scolaires comme les écoles, les collèges ou les lycées, qu’ils soient publics ou privés. Il en va de même pour les établissements d’accueil de la petite enfance. La liste ne s’arrête pas là.
Il y a de nombreux autres lieux ouverts au public : un parc de stationnement, une plaine des sports, des bâtiments accueillant un service public comme le CCAS, un parc, une gare ferroviaire ou routière, un quartier sensible… peuvent être sous la vidéoprotection de la ville.
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Les objectifs de la vidéoprotection urbaine
Une vidéoprotection urbaine est avant tout dissuasive mais elle permet aussi d’élucider des affaires lorsque des faits sont rapportés.
Les maires des communes qui font le choix de s’équiper doivent respecter les dispositions du code de la sécurité intérieure ou CSI. Celui-ci définit la liste des objectifs recevables pour l’installation d’une vidéoprotection urbaine.
L’installation d’une vidéoprotection dans la commune a souvent pour but de garantir la sécurité des biens et des personnes dans certains secteurs sujets aux vols ou agressions. Elle peut aussi viser la prévention des trafics de stupéfiants dans certains quartiers.
L’outil permet également de protéger les biens publics des dégradations ou des appropriations illégales. C’est un outil efficace de régulation du trafic routier et de prévention des infractions au code de la route.
Ainsi, certaines communes utilisent la vidéoprotection ou vidéosurveillance pour faire respecter les interdictions de circuler à certaines catégories de véhicules, notamment les poids lourds, qui les traversent régulièrement en toute illégalité.
Cela peut éviter le financement d’aménagements particuliers, qui pèseraient sur les finances de la commune.
La maintenance des caméras de vidéoprotection urbaines
Comme tout matériel électronique, les caméras de vidéoprotection urbaine nécessitent une maintenance régulière pour fonctionner efficacement en continu. Il est impératif de s’assurer régulièrement du bon état des câbles, des connecteurs et des équipements : caméras, boitiers d’enregistrement.
Le nettoyage régulier des caméras et des dômes permet d’assurer une qualité d’image parfaite. Il faut aussi continuellement s’assurer que l’orientation des caméras de vidéoprotection est toujours conforme à leur installation initiale et si aucun élément n’a été endommagé.
Il faut également s’assurer de la disponibilité de l’espace de stockage informatique pour l’enregistrement des images et effacer les données trop anciennes.
La loi impose en effet une durée de conservation maximale des données et un droit d’accès aux images de vidéosurveillance, précisés dans chaque arrêté préfectoral d’autorisation d’implantation d’une vidéoprotection urbaine.
Il est également nécessaire de tenir les logiciels et les pilotes de périphériques à jour, afin de garantir un fonctionnement optimal de l’ensemble du dispositif. Cela permet aussi de corriger d’éventuelles failles de sécurité et protéger son système des attaques.
Cette maintenance demande des compétences en informatique et en électronique, aussi, il est conseillé aux communes de confier la mise en place de la vidéoprotection par une société de télésurveillance, de son installation à sa maintenance.
Spécialiste de la vidéosurveillance depuis plus de 25 ans, PROTEL accompagne les communes dans la mise en place et l’exploitation de leur système de vidéoprotection urbaine. Nous proposons des prestations de maintenance sur mesure, afin de garantir un fonctionnement permanent et optimal du dispositif de vidéosurveillance de votre ville.
Alix
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